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Pastorale

ProtestantismeEdit

Il existe de nombreuses hypothèses sur ce qu’est le ministère d’un pasteur. Communément, le travail principal d’un pasteur est de prêcher des messages dans les églises protestantes principales, mais en plus de prêcher des sermons, on attend des pasteurs qu’ils s’impliquent dans des ministères locaux, comme l’aumônerie des hôpitaux, les visites, les funérailles, les mariages et l’organisation d’activités religieuses. Le « ministère pastoral » consiste donc à la fois à encourager leur congrégation locale et à amener de nouvelles personnes dans l’Église. Cela ne veut pas dire que la congrégation ne doit pas être impliquée dans les deux activités, mais le pasteur doit être le leader.

MéthodismeEdit

L’Église évangélique wesleyenne, au ¶210 de sa Discipline 2015, donne au clergé les instructions suivantes :  » Nous devrions nous efforcer d’assister ceux qui sont sous notre ministère, et d’aider au salut des âmes en les instruisant dans leurs foyers. … La religion familiale est en déclin dans de nombreuses branches. Et à quoi sert la prédication publique seule, même si nous pouvions prêcher comme des anges ? Il le faut, oui, tout prédicateur itinérant doit instruire le peuple de maison en maison. »

CatholicismeEdit

Dans la théologie catholique, le ministère pastoral auprès des malades et des infirmes est l’une des manières les plus significatives dont les membres du Corps du Christ poursuivent le ministère et la mission de Jésus. Le ministère pastoral est considéré comme la responsabilité de tous les baptisés. Compris dans le sens large d' »aider les autres », le ministère pastoral est la responsabilité de tous les chrétiens. La pastorale sacramentelle est l’administration des sacrements (baptême, confirmation, eucharistie, pénitence, extrême-onction, ordres sacrés, mariage) qui est réservée aux prêtres consacrés, sauf pour le baptême (en cas d’urgence, n’importe qui peut baptiser) et le mariage, où les époux sont les ministres et le prêtre le témoin.La pastorale a été comprise différemment à différentes époques de l’histoire. Un développement important s’est produit après le quatrième concile du Latran en 1215 (plus d’informations à ce sujet dans le lien vers la conférence du père Boyle ci-dessous). Le deuxième concile du Vatican (Vatican II) a appliqué le mot « pastoral » à une variété de situations impliquant le soin des âmes ; sur ce point, allez au lien vers la conférence de Monseigneur Gherardini).

De nombreuses paroisses catholiques emploient des ministres ecclésiaux laïcs comme « associés pastoraux » ou « assistants pastoraux », des laïcs qui servent dans des rôles ministériels ou administratifs, assistant le prêtre dans son travail, mais qui ne sont pas des clercs ordonnés. Ils sont responsables, entre autres, du soin spirituel des personnes fragiles et confinées à domicile, ainsi que de la gestion d’une multitude de tâches associées à la vie sacramentelle de l’Église. Si les prêtres ont les qualifications nécessaires en matière de conseil ou de psychothérapie, ils peuvent offrir des services psychologiques professionnels lorsqu’ils donnent des conseils pastoraux dans le cadre de leur ministère de la pastorale des âmes. Toutefois, la hiérarchie de l’Église, sous Jean-Paul II et Benoît XVI, a souligné que le sacrement de la pénitence, ou réconciliation, est destiné au pardon des péchés et non à la consultation et qu’en tant que tel, il ne doit pas être confondu ou intégré à la thérapie donnée à une personne par un prêtre, même si le prêtre thérapeute est également son confesseur. Les deux processus, qui sont tous deux privilégiés et confidentiels en vertu du droit civil et canonique, sont distincts par nature.

Les travailleurs et ministres de la jeunesse trouvent également une place au sein des paroisses, et cela implique leur spiritualité. Il est courant que les travailleurs et ministres de la jeunesse soient impliqués dans le ministère pastoral et il leur est demandé d’avoir une qualification en conseil avant d’entrer dans cette branche du ministère.

OrthodoxieEdit

Les obligations de prêtrise des ecclésiastiques orthodoxes sont exposées par Jean Chrysostome (347-407) dans son traité Sur la prêtrise. Il s’agit peut-être de la première œuvre pastorale écrite, bien qu’il n’était que diacre lorsqu’il l’a rédigée. Il souligne la dignité du sacerdoce. Le prêtre, dit-il, est plus grand que les rois, les anges ou les parents, mais les prêtres sont pour cette raison les plus tentés par l’orgueil et l’ambition. Plus que quiconque, ils ont besoin d’une sagesse claire et inébranlable, d’une patience qui désarme l’orgueil, et d’une prudence exceptionnelle dans le traitement des âmes.

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