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Types courants de délits civils

Les délits civils les plus susceptibles d’être entendus dans une cour de magistrat ou une cour métropolitaine sont ceux qui découlent d’actes intentionnels ou négligents, ou d’omissions d’agir, qui entraînent des blessures aux personnes ou des dommages aux biens. Les délits civils courants sont les suivants : coups et blessures, dommages aux biens personnels, conversion de biens personnels et infliction intentionnelle de détresse émotionnelle. Les blessures aux personnes peuvent inclure des dommages émotionnels ainsi que des dommages physiques.

Assaut : menace intentionnelle d’une personne avec une batterie immédiate.

Batterie : attouchement offensif intentionnel d’une autre personne sans son consentement.

Dommages intentionnels ou accidentels aux biens personnels : Les dommages matériels peuvent se produire de plusieurs façons, comme les accidents de voiture, le bris, les marques ou les taches sur les objets de valeur, ou encore une mauvaise visée (comme les balles de baseball ou les coups de feu envoyés accidentellement à travers les fenêtres). Mais toute action en réparation de dommages matériels est limitée à la compétence du tribunal. Par exemple, un magistrat ne peut statuer sur une affaire impliquant un incendie qui a brûlé un bâtiment que si les dommages sont de dix mille dollars ou moins. Voir la section 35-3-3A.

Infliction intentionnelle de détresse émotionnelle : Une réclamation pour infliction intentionnelle de détresse émotionnelle exige qu’un demandeur démontre (1) que le défendeur a eu un comportement extrême et outrageant qui a été fait de manière imprudente ou avec l’intention de causer une détresse émotionnelle grave et (2) que le demandeur a subi une détresse émotionnelle grave en raison de ce comportement. Une conduite extrême et outrageante est celle qui dépasse les limites de la décence commune et qui est atroce et intolérable pour une personne ordinaire. La détresse émotionnelle grave est une détresse d’une intensité et d’une durée telles qu’aucune personne ordinaire ne pourrait la tolérer. Une plaignante n’est pas tenue de démontrer qu’elle a subi un préjudice physique pour obtenir des dommages et intérêts pour détresse émotionnelle sévère.

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