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13 énigmes de logique mathématique avec solution qui testeront vos capacités

La pensée latérale est un mode de pensée qui consiste à résoudre des problèmes de manière créative. Le terme a été inventé par Edward de Bono en 1967, dans le livre New Think : the Use of Lateral Thinking. Diverses énigmes ont été conçues qui, présentées comme un problème traditionnel, mettent à l’épreuve les principes logiques du résolveur.

C’est, comme on dit, « penser en dehors de la boîte ». Voici quelques-unes des énigmes classiques liées à cette façon de penser. Ne vous inquiétez pas : bien que la réponse puisse sembler évidente une fois qu’on la connaît, il n’est pas si facile de la deviner si on n’a pas réussi à trouver la clé de la réponse. Combien avez-vous répondu correctement (sans tricher et sans regarder la réponse) ?

  1. Le père de Jean dit à son fils qu’il va lui donner deux pièces de monnaie ayant cours légal. « À eux deux, ils font trois euros, mais l’un d’eux n’est pas un euro. » Quelles sont les pièces de monnaie ?
  2. Quel jour de l’année les charlatans parlent-ils le moins ?
  3. Juan se réveille le matin et découvre que la lumière de la chambre ne fonctionne pas. Il ouvre le tiroir à gants, dans lequel se trouvent dix gants noirs et dix gants bleu foncé. Combien doit-il en prendre pour être sûr d’obtenir une paire de la même couleur ?
  4. Combien de fois peut-on soustraire le chiffre 1 du nombre 1 111 ?
  5. Deux personnes voyagent en voiture. La plus jeune est la fille de l’aîné, mais l’aîné n’est pas son père, qui est-il ?
  6. Dans une course, un coureur dépasse son dauphin, à quelle position est-il placé ?
  7. Comment une personne qui tombe d’un immeuble de 50 étages peut-elle survivre ?
  8. Une femme achète dans une animalerie un perroquet qui, lui promet le vendeur, est capable de répéter tout ce qu’il entend. Pourtant, la femme rend l’animal une semaine plus tard car il n’a pas émis un seul son, alors qu’elle lui a parlé sans arrêt. Que s’est-il passé ?
  9. Vous conduisez un bus, dans lequel montent 18 personnes. A l’arrêt suivant, 5 descendent mais 13 montent. A la station suivante, 21 descendent et 4 montent. De quelle couleur sont les yeux du conducteur ?
  10. Un fermier a 10 lapins, 20 chevaux et 40 cochons. Si on appelle les « cochons » « chevaux », combien de chevaux aura-t-il ?
  11. Je suis toujours entre la terre et le ciel. Je suis généralement à distance. Si vous essayez de vous rapprocher, je m’éloignerai.

Il est temps de réfléchir aux réponses. (Corbis)

PERSPONS

Réponse 1. Un deux euros et un un euro. Le père de John dit à son fils que l’un d’eux n’est pas un euro… mais que l’autre pourrait l’être.

Réponse 2. Le jour où l’on avance l’heure au printemps pour s’adapter à l’heure d’été, car c’est le jour de l’année qui compte le moins d’heures.

Réponse 3. 11. Prenons le scénario le plus défavorable, dans lequel Jean prend les dix gants droits (ou gauches) des deux couleurs, ce qui l’empêcherait d’en avoir une paire. Un de plus serait suffisant pour compléter la paire.

Réponse 4. Un seul, puisque dans des occasions consécutives, nous le soustrairions au nombre 1 110, 1 109, 1 108…

Réponse 5.

Réponse 6. Deuxièmement.

Réponse 7. Chute du premier étage : l’énoncé ne précise pas d’où la personne tombe.

Réponse 8. Le perroquet est sourd.

Réponse 9. De quelle couleur sont vos yeux

Réponse 10. Il aura toujours 20 ans. Les appeler autrement ne les transforme pas.

Réponse 11. L’horizon

Si vous êtes resté sur votre faim, essayez de résoudre l’énigme que les Chinois ont posée aux enfants de 6 ans

Plus d’énigmes

Si vous avez aimé ces 11 défis, essayez ces deux défis supplémentaires.

L’énigme des deux prisonniers

Un roi maléfique emprisonne deux personnes, A et B. Il les place dans deux tours distinctes de son château. Chacune a une fenêtre, et à travers elles, elles peuvent voir des parties distinctes du jardin. Il y a 20 arbres dans le jardin. Les prisonniers ne peuvent communiquer d’aucune manière entre eux.

A peut voir 12 arbres par la fenêtre de sa tour.

B peut voir 8 arbres par sa fenêtre.

On leur dit que dans le jardin il y a soit 18, soit 20 arbres, qu’à eux deux ils les voient tous, mais qu’aucun des arbres n’est vu par les deux.

Chaque jour, un tuteur leur pose une question. Il demande d’abord A, et s’il n’obtient pas de réponse, il demandera B. La question est : « Y a-t-il 18 ou 20 arbres dans le jardin ? »

Si le prisonnier répond correctement, les deux seront libérés immédiatement.

Si le prisonnier répond de manière incorrecte, les deux seront exécutés immédiatement.

Le prisonnier peut choisir de ne pas répondre, auquel cas le gardien continuera à demander alternativement.

Quand seront-ils libérés, après combien de jours, étant donné qu’ils arrivent à la réponse de manière logique et qu’ils ne la jouent pas au hasard ? Maturez votre réponse et vous trouverez la solution sous l’image des horloges.

Solution

La réponse est cinq jours. Pour y parvenir, gardez à l’esprit que chacune des actions de A et B (plus précisément, le passage) devient une information pour l’autre, en gardant à l’esprit que les deux sont également logiques. Voici le processus :

Jour 1

Si A voyait 19 ou 20 arbres, il saurait immédiatement qu’il y en a 20. Mais il n’en voit que 12, donc il passe son tour. Cela indique à B que A voit au maximum 18 arbres (sinon il aurait eu la bonne réponse). Si B ne voyait aucun arbre ou un seul arbre, il en conclurait qu’il y en a 18 (puisqu’il serait impossible qu’il y en ait 20). Mais il voit 8, donc B passe aussi. Cela permet à A de savoir que B voit au moins deux arbres.

Jour 2

Le processus se répète, mais avec moins d’arbres. Si A voyait 17 ou 18, il saurait immédiatement qu’il y a 20 parce que B voit au moins deux arbres. Mais il n’en voit que 12, alors il passe. Cela indique à B que A voit au maximum 16 arbres (sinon il aurait eu la bonne réponse). Si B voyait 2 ou 3 arbres, il en conclurait qu’il y en a 18 (puisqu’il serait impossible qu’il y en ait 20). Mais il ne voit que 8, donc B passe aussi. Cela permet à A de savoir que B voit au moins 4 arbres.

Jour 3

Si A voyait 15 ou 16 arbres, il saurait immédiatement qu’il y en a 20. Mais il n’en voit que 12, donc il passe son tour. Cela indique à B que A voit au maximum 14 arbres (sinon il aurait eu la bonne réponse). Si B voyait 4 ou 5 arbres, il en conclurait qu’il y en a 18 (puisqu’il serait impossible qu’il y en ait 20). Mais il ne voit que 8, donc B passe aussi. Cela permet à A de savoir que B voit au moins 6 arbres.

Jour 4

Si A voyait 13 ou 14 arbres, il saurait immédiatement qu’il y en a 20. Mais il n’en voit que 12, alors il passe son tour. Cela indique à B que A voit au maximum 12 arbres (sinon il aurait eu la bonne réponse). Si B voit 6 ou 7 arbres, il en conclura qu’il y en a 18 (puisqu’il serait impossible qu’il y en ait 20). Mais il ne voit que 8, donc B passe aussi. Cela permet à A de savoir que B voit au moins 8 arbres.

Jour 5

Puisque A voit 12 arbres, et sait que B doit en voir au moins 8, il répond qu’il y en a 20 et qu’ils sont tous deux libérés. félicitations !

Poison puissant

« Dans un pays lointain, on savait que le seul moyen de se sauver après avoir bu du poison était d’en boire un encore plus fort, qui neutralisait le faible. Le roi voulait s’assurer qu’il possédait le poison le plus puissant du royaume, afin d’assurer sa survie, quelle que soit la situation. Il a donc convoqué le pharmacien et le trésorier du royaume. Il a donné à chacun d’eux une semaine pour fabriquer le poison le plus puissant. Ensuite, chacun d’eux devait boire celui de l’autre, puis le sien. Ainsi, celui qui a survécu aurait fabriqué le poison le plus puissant.

Le pharmacien se met au travail, mais le trésorier sait qu’il n’a aucune chance, car le pharmacien a bien plus d’expérience que lui dans ce domaine. Il a donc concocté un plan pour assurer sa survie et la mort du pharmacien. Le dernier jour, le pharmacien a réalisé que le trésorier savait qu’il ne pouvait pas gagner, et qu’il avait donc probablement un plan dans sa manche. Après avoir réfléchi un moment, le pharmacien a compris quel devait être le plan du trésorier. Il a donc élaboré un plan alternatif pour être sûr d’être celui qui survivrait et que le trésorier mourrait.

Lorsque le moment fut venu, le roi les appela. Ils ont bu les poisons comme prévu, et le trésorier est mort, le pharmacien a survécu, et le roi n’a pas obtenu ce qu’il cherchait.

Que s’est-il passé exactement ? ».

Vous pouvez maintenant réfléchir à votre réponse quant à ce qu’étaient le plan du trésorier et le plan du pharmacien tout en regardant le cliché suivant du groupe de hair-metal Poison. La solution se trouve sous cette image.

Solution

Le plan du trésorier était de boire un poison plus faible avant d’être convoqué par le roi, et une fois devant lui, il boirait le plus fort du pharmacien, qui fonctionnerait comme un antidote au premier. Au lieu du poison, il prendrait de l’eau, qui n’aurait aucun effet sur lui. Selon les calculs du trésorier, le pharmacien boirait l’eau que l’économiste avait apportée, puis le puissant poison, et enfin il mourrait.

Lorsque le pharmacien a découvert ce plan, il a décidé d’apporter également de l’eau. Par conséquent, le trésorier buvait le poison faible chez lui, puis l’eau du pharmacien, puis sa propre eau, de sorte qu’il finissait par mourir de celui qu’il avait consommé en premier. Le pharmacien ne boirait que de l’eau (celle du trésorier et la sienne), afin qu’il ne lui arrive rien. Et comme ils ont tous deux apporté de l’eau au roi, ce dernier n’a pas reçu le puissant poison qu’il poursuivait.

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