DWDM et CWDM expliqués
Le sweet spot pour le CWDM est jusqu’à 10 Gigabit Ethernet et 16G Fibre Channel. Et il est assez peu probable que les capacités augmentent au-delà à l’avenir. Le DWDM est cependant capable de gérer des protocoles à plus haut débit jusqu’à 100Gbps par canal, ce qui en fait une technologie plus adaptée aux protocoles à plus haut débit.
Traditionnellement, les composants CWDM ont été moins coûteux, ce qui les rend plus populaires que le DWDM. Désormais, le prix des deux solutions est comparable. Avec des vitesses plus élevées, une plus grande capacité de canaux, des distances plus longues et une mise en réseau passive, le DWDM est la technologie de choix pour les installations sur site vert.
Systèmes DWDM actifs ou passifs – quelle est la différence ?
Les solutions CWDM et DWDM sont toutes deux disponibles en tant que systèmes actifs ou passifs.
Dans une solution passive, non alimentée, l’émetteur-récepteur xWDM réside directement dans le commutateur de données. La sortie de l’émetteur-récepteur xWDM se connecte à un multiplexeur non alimenté qui combine et redistribue, multiplexe et démultiplexe, les différents signaux. Comme l’émetteur-récepteur xWDM réside dans le commutateur de données, cela signifie que toutes les fonctionnalités xWDM sont intégrées dans le commutateur de données.
Les solutions CWDM/DWDM actives sont des systèmes autonomes alimentés en courant alternatif ou continu, séparés du commutateur. La tâche du système autonome consiste à prendre le signal de sortie optique à courte portée du commutateur fibre ou IP et à le convertir en un signal xWDM à longue portée. Cette conversion OEO (optique-électrique-optique) est effectuée par un transpondeur. Le signal xWDM converti est ensuite transmis à l’aide d’émetteurs-récepteurs et de multiplexeurs. En raison de la séparation de la solution de transport xWDM du commutateur réel, les systèmes actifs ont également tendance à être plus complexes que les solutions passives et embarquées.