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L’histoire d’un garçon d’honneur courageux

La princesse est Merida (voix de Kelly Macdonald), vue dans un prologue plein d’action comme un garçon manqué écossais aux cheveux de flamme dont la vie est changée par un cadeau d’anniversaire précoce d’un arc, qui l’inspire rapidement à devenir le meilleur archer du royaume. Puis nous avançons rapidement vers Merida en tant que jeune femme en âge de se marier, qui est surprise par la demande de la reine Elinor (Emma Thompson) de choisir parmi trois maris possibles choisis par son clan.

Rien à faire, d’autant plus que les trois candidats sont des abrutis. Merida saute sur son fidèle destrier et s’enfuit dans la forêt, où ses amis les feux follets la conduisent au chalet d’une vieille sorcière noueuse (Julie Walters). Celle-ci lui demande un sort magique qui changera l’esprit de la reine Elinor, mais il change bien plus que cela : Il transforme Elinor en ours. Les sorcières ne savent jamais s’arrêter quand elles ont de l’avance.

Heureusement, le sort magique est accompagné d’une clause d’évasion. Merida a exactement deux jours pour inverser le charme. Après qu’elle et sa mère aient absorbé ce qui s’est passé, elles commencent à travailler ensemble et deviennent plus proches que jamais, même si la reine ne peut pas parler. Il y a une complication délicate. Le roi Fergus (Billy Connolly) s’est fait mordre la jambe par un ours (dans le prologue) et est depuis indisposé à leur égard. Sans surprise, lorsqu’il voit sa femme en ours, il ne la reconnaît pas.

Et ainsi de suite. C’est un film très beau, très animé par l’inspiration de donner à Merida trois petits frères, des petits triplés roux. Les Highlands écossais sont peints de façon palpitante, avec des détails étonnants, et certaines actions montrent que le tir à l’arc de Merida est plus qu’égal dans des situations d’urgence assorties.

« Brave » a un message édifiant sur l’amélioration de la communication entre les mères et les filles, bien que transformer sa maman en ours soit une première étape plutôt extrême. Elinor est un bon joueur, compte tenu des circonstances. Mais Merida est loin d’être une princesse de conte de fées typique. Après avoir rejeté catégoriquement les trois prétendants proposés par sa famille, elle est apparemment prête à mener une vie heureuse sans mari, et nous pouvons l’imaginer plus tard, en reine amazone indomptable, une sorte de Boudica pour les Écossais. « Brave » semble ne pas pouvoir s’occuper d’elle en tant que fille et en fait une sorte de garçon honoraire.

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