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Fibrinolyse

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Fibrine

La fibrine (facteur Ia) est une protéine insoluble formée par l’action de la protéase thrombine sur le fibrinogène lors de la coagulation du sang. Elle forme un maillage fibreux qui entrave l’écoulement du sang. Une fibrine polymérisée avec des plaquettes forme un bouchon hémostatique (caillot) sur le site d’une plaie.

Lyse

La lyse désigne la rupture de la membrane d’une cellule, par des mécanismes enzymatiques, viraux ou osmotiques. Un lysat est un liquide contenant le contenu des cellules lysées.

Fibrinolyse

La fibrinolyse est la dégradation enzymatique de la fibrine dans les caillots sanguins. La plasmine coupe la maille de fibrine à différents endroits, ce qui entraîne la production de fragments circulants qui sont éliminés par d’autres protéases.

La fibrinolyse primaire est un processus normal de l’organisme.

La fibrinolyse secondaire est la dégradation des caillots due à un médicament, à un trouble ou à une autre cause.

Le processus endogène de dissolution d’un thrombus formé, médié par la plasmine, est dénommé fibrinolyse. La plasmine a la capacité de rompre des liaisons spécifiques dans les polymères de fibrine formés par l’activité de liaison croisée du facteur XIIIa. Le système fibrinolytique a les principales responsabilités suivantes :

  • Limiter la formation de thrombus ; l’activation fibrinolytique est initiée conjointement avec le système de coagulation plasmatique.
  • Cicatrisation ou recanalisation d’un vaisseau présentant une occlusion thrombotique.

Cours de l’activité fibrinolytique

L’initiation de la fibrinolyse dépend principalement de l’activateur du plasminogène de type tissulaire (t-PA). Avec son substrat le plasminogène, le t-PA se lie à la fibrine et entraîne ainsi une protéolyse dépendante de la fibrine. D’une manière générale, l’étape d’initiation de la fibrinolyse est tout aussi complexe que celle de la coagulation et repose sur la transformation du plasminogène zymogène en sa forme active sérine protéase, la plasmine. La régulation de ce processus doit être particulièrement efficace pour deux raisons importantes :

  • Une protéolyse systémique dissoudrait également les formations tissulaires saines.
  • Une fibrinolyse prématurément active pourrait mettre en danger l’importante stabilité aiguë du caillot.

Inhibition de la fibrinolyse

Pour maintenir une régulation de haute fidélité entre la coagulation et la fibrinolyse protéolytique, le TAFI (Thrombin activatable fibrinolysis inhibitor) joue un rôle inhibiteur important. A part cela, quatre formes différentes d’inhibiteurs de l’activateur du plasminogène, notées PAI-1 à PAI-4, sont également connues.

Le PAI-1, qui est la forme la plus importante, est principalement synthétisé dans les cellules endothéliales et stocké dans les thrombocytes. Sa libération est concentrée sur les caillots riches en plaquettes conduisant à une résistance accrue du thrombus à la fibrinolyse. Un autre inhibiteur de la fibrinolyse est l’inhibiteur de la plasmine (α2-antiplasmine). Le FXIIIa en fait un premier stabilisateur de caillot en liant rapidement et de manière covalente cet inhibiteur à la fibrine. Le rôle d’inhibiteur de la plasmine se fait directement par la formation d’un complexe 1:1 entre la plasmine et l’antiplasmine (PAP). Le PAP peut être détecté immunologiquement dans le plasma, et est donc utilisé comme paramètre diagnostique pour prouver la thrombose.

Fonction de la plasmine

La molécule de fibrinogène peut être structurellement divisée en deux unités D flanquantes et une unité E centrale. Avec un certain degré de simplification, l’action de réticulation du FXIIIa peut être décrite comme la formation d’une liaison peptidique entre deux fragments D adjacents. La plasmine n’a pas la capacité de désassembler complètement la fibrine réticulée, car elle ne peut pas cliver les liens covalents entre deux sous-unités D créés par le FXIIIa. Par conséquent, les produits de dégradation sont des fragments E, des fragments DD (D-dimères) et une vaste quantité de combinaisons intermédiaires.

La présence de D-dimères peut être démontrée immunologiquement dans le plasma. Un taux accru est un marqueur fiable montrant qu’une formation de fibrine réticulée a eu lieu.

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